L’escrime est un SPORT, personne ne le conteste mais plus personne ne sait que pendant des siècles, l’escrime a été un ART.
Un art de vivre, mais aussi un art de mourir; d’ailleurs, aux XVIIe & XVIIIe siècles, de nombreux livres sur ce thème avaient pour titre «l’Art des Armes».
Dans toutes les civilisations, depuis l’antiquité, le combat entre des hommes armés a été la règle : par exemple le triomphe de l’Empire Romain a été dû à ses fameuses légions.
Pour retrouver l’origine de l’escrime telle que nous la concevons aujourd’hui, il faut remonter à la RENAISSANCE ITALIENNE, vers l’an 1500 : elle fit découvrir les arts au monde entier (une pensée pour Léonard de Vinci).
L’escrime en faisait déjà partie grâce à quelques livres écrits par des Maîtres Italiens :
1536 Marozzo.
1553 Agrippa,
1570 Grassi italien et Meyer (allemand)
1573 St-Didier, premier livre écrit sur ce sujet en langue française.
1547 : Duel Jarnac/La Chataigneraie : dernier duel judiciaire en France devant le Roi Henri II.
Une notion de traitrise est associée au nom de Jarnac depuis le XVIIe: c’est une ERREUR de l’histoire.
1567 : Ordonnances et statuts des Maîtres Joueurs et escrimeurs d’épée de la ville de Paris, confirmée par une Ordonnance de 1633, armoiries accordées à la Compagnie par Louis XIII, en 1656, confirmées en 1758 .
Les Rois de France apportèrent tous leur soutien aux Maîtres : Louis XIV, le premier, rompit la tradition des Maîtres italiens pour s’assurer les services d’un français, le Me Liancour: de nombreux Maîtres s’illustrèrent aux XVIIe & XVIIIe pour combler le retard pris sur les italiens : Besnard, Rousseau, Ph.de la Touche, Le Perche, Labat à Toulouse, puis Danet, La Boëssière père (l’inventeur du masque vers 1750), Navarre, Moreau à Nantes, Picard à Rouen, Prévost, Daressy à Agen.
1650 environ : création du FLEURET, 1e arme non pointue pour l’apprentissage.
A la fin du XVIIIe 2 personnages personnifient l’escrime française : Le Chevalier d’Eon de Beaumont, agent de Louis XV à St-Petersburg puis à Londres, escrimeur réputé ayant participé à l’élaboration du livre d’Angelo à Londres en 1763.
Le Chevalier de Saint-Georges, fils d’un noble français et d’une esclave noire à la Guadeloupe : très célèbre violoniste et compositeur apprécié, «coqueluche» du tout-Paris et du Tout-Londres vers 1775.
A Londres en 1786, a participé à une exceptionnelle rencontre avec la Chevalière d’Eon
1750 environ : création du MASQUE par le M° Laboëssière père.
1770 la grande Encyclopédie de Diderot & d’Alembert : elle y recense ce que «tout honnête homme du XVIIIe siècle» doit connaître : l’ESCRIME (avec 15 pages de textes et 15 de croquis) y figure à côté de l’équitation, la danse et la natation (rubrique : les ARTS mécaniques).
Le DUEL en France : la noblesse avait le privilège de porter l’arme au côté: elle en abusait et les morts se comptaient par milliers ; toujours interdit mais toujours toléré malgré des sanctions sévères jamais appliquées (2 exécutions capitales seulement dans toute notre histoire) il perdura jusqu’en 1918. Tous les édits royaux (40 pendant tout le XVIIe) n’eurent aucun effet : ni Louis XIII et Richelieu, ni Louis XIV, ni Napoléon ni les Républiques ne l’éradiquèrent.
l789 : la Révolution Française supprima les corporations et, surtout, le privilège de la noblesse :
Dès le début du XIXe et la fin de l’Empire, la bourgeoisie s’empara d’une tradition jusque là interdite : l’utilisation d’une arme blanche et l’apprentissage de l’escrime : dirigées par d’anciens grognards de Napoléon, les salles d’armes se multiplièrent dans les grandes villes ; quelques grands journaux ouvrirent une salle pour permettre aux journalistes de défendre leur plume avec leur épée ; Le Figaro à Paris, le Progrès à Lyon, La Voix du Nord à Lille ; Pairs de France puis sénateurs et députés eurent bientôt la même possibilité avec la création d’une salle au Sénat (remplacée par une buvette en 1945 !) et au Palais Bourbon qui existe encore (le Maître Castanet y enseigna pendant quelques années vers 1975).
1802 : Napoléon rétablit l’esclavage aboli par la Révolution Française : le Chevalier St-George disparaît du monde de la musique mais conserve une petite renommée dans celui de l’escrime.
1814 : l’armée française campe sous les murs de Madrid ! A la suite d’altercations répétées entre soldats français et italiens (enrôlés de force) les autorités décident de régler le différend par les Maitres d’Armes des 2 régiments : le M° Jean-Louis est opposé successivement à l5 Italiens : il tue les 4 premiers et blesse ensuite les 9 suivants : le Général arrête ce duel qui restera dans les annales (voir le livre du Me Vigeant ::
«un M° d’armes sous la Restauration»).
1852 : Création de l’Ecole de Gymnastique de Joinville (Ministère de la Guerre)
1870 : défaite de la France face à l’Allemagne ; l’Alsace et la Lorraine disparaissent du territoire français. Retentissement énorme dans la population et surtout dans l’armée.
1872 : la toute jeune III° république décide que l’enseignement de l’escrime sera obligatoire dans l’armée : une section ESCRIME est créée à l’Ecole de Joinville ; elle va accueillir chaque année près de 1000 recrues présélectionnées afin de doter chacune des 900 garnisons d’un Maître d’armes diplômé.
C’est le début de l’âge d’or de l’escrime française car ces jeunes Maîtres formés par 3 années d’un entraînement intensif vont acquérir une compétence inégalée et appréciée partout en Europe.
1877 : le Ministère de la Guerre édite un «Règlement d’escrime» avec croquis qui sera réédité tous les ans jusqu’en 1908; les termes fleuret et épée y sont indistinctement utilisés ; une nouvelle version modernisée paraîtra en 1908, toujours sous l’égide du Ministère de la Guerre, remplacée en 1933 par une version avec photos du Sous-Secrétariat d’État à l’Éducation physique.
1886 : quelques Maîtres parisiens (Jacob, Vigeant, Bergès, Robert, Prévost) redonnent force et vigueur à la Corporation en recréant «l’Académie d’Armes de Paris» qui deviendra l’»Académie d’Armes de France « en 1941 (existe encore de nos jours).
Vers 1890 : querelle "fleuret/épée" ; quelques bons tireurs de salle se font blesser, voire tués en duel, par des débutants n’ayant pris que « la leçon de la veille» ; quelques Maîtres (Baudry, Jacob, Spynewyn, etc.) préconisent une «escrime pratique» avec suppression des conventions du fleuret et l’apprentissage directement à l’épée.
1896 : premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne ; l’escrime y a toute sa place mais elle ne concerne que quelques pays d’Europe de l’Ouest et la Hongrie pour le sabre. Gravelotte, un français, est champion Olympique au fleuret.
1902: duels franco-italiens : une rencontre courtoise entre 2 M° Italiens (Vega & Pessina) et 2 Maîtres Français (Kirchhofffer & Lucien Mérignac) dégénère en un duel qui défraye la chronique.
1918 : retour des survivants de la guerre : en quelques mois, l’opinion publique évolue; le duel devient impensable pour ceux qui reviennent ; voir le dossier sur l’Excelsior qui , en 1911, valorisait le duel dans ses colonnes et qui en 1919 met en avant les galas d’escrime dans les stations chics de l’après guerre.
Vers 1950, le Maître Lacaze a écrit : «la grande guerre a tué le duel».
1920 à 1940 : le sport devient plus populaire mais l’escrime peine à se faire une place à côté du tennis, elle reste élitiste et a la réputation d’être onéreuse; un seul champion a une notoriété presque à égalité avec Suzanne Lenglen ou Carpentier : Lucien Gaudin, double champion Olympique en 1928.
1936 : Jeux Olympiques de Berlin, première grande épreuve disputée à l’épée électrique.
1943 : un ouvrage relate les résultats des compétitions qui ont eu lieu pendant cette année de guerre : on recense 2500 escrimeurs et on estime à 1500 le nombre de prisonniers qui l’étaient avant guerre.
1945 : en plus de la formation de M° d’armes par l’Armée, une possibilité complémentaire est offerte aux professeurs d’E.P.S. : 2 ans de formation à l’I.N.S. avec l’aide d’anciens M° de Joinville qui transmettent la tradition (M°Battesti, Heid, Cattiau, Lacaze....), leur permettent d’obtenir leur brevet et d’enseigner l’escrime dans les établissements de l’éducation nationale. Formation poursuivie aux CREPS de Dinard puis de Chatenay-Malabry.
1956 : J.O. de Melbourne : 1ère épreuve officielle au fleuret électrique : Christian d’Oriola est champion olympique pour la seconde fois et 5 fois champion du Monde.
Quelques grands Maître jalonnent l’escrime contemporaine :
Ils étaient issus tous les 3 de cette lignée des Maîtres militaires qui ont été l’honneur de notre corporation ; il faut y ajouter le M° Pierre LACAZE, non militaire mais qui s’est fait connaître et apprécier comme historien de l’escrime et Président de l’A.A.F.
Ancien Maître d'Armes et passionné d'antiquités,M°Jacques Castanet a toujours collectionné les objets liés à sa discipline : l'escrime.
A l'époque, entre deux leçons, il remarque avec regret que trop peu de temps est consacré à l'histoire de l'escrime et du duel.
Dès 1980, il décide de pallier à ce manque devant l'opportunité d'ouvrir une boutique près de Paris. Elle sera destinée à faire partager sa passion de l'escrime et de son Histoire,
l'Antiquaire de l'Escrime à Savigny/Orge
Au fil du temps, son épouse Jeanne-Élise et lui-même collectionnent de nombreux objets , tantôt précieux et rares, tantôt plus romanesques, mais toujours remplis d'Histoire.
Toujours accueillant, il ne se lasse pas de vous faire découvrir un riche patrimoine Français laissé en héritage et vous fait revivre les aventures de nos héros d'antan le temps d'une visite de son cru où se chevauchent tableaux, gravures et collections d'armes de toutes époques.
Maître Jacques Castanet se consacre aujourd'hui exclusivement à son magasin qui fait office de musée de l'escrime.
Pendant certaines compétions nationales ou internationales, il présente une sélection d'objets anciens (livres, armes, statuettes, cartes postales, documents divers...) à la demande, il propose ses conférences sur le thème ESCRIME/DUEL tout au long de l'année.
Exemples : le duel en France au XIX°, le chevalier Saint-George musicien escrimeur du XVIII° , le coup de Jarnac, les relations étonnantes et parfaitement méconnues entre l'histoire de France et l'histoire de l'escrime ....)
Véritable encyclopédie vivante, ce spécialiste vous apprendra que la botte de Nevers n'a jamais existé...
Le tout appuyé de nombreuses anecdotes, cela va sans dire !
Un art de vivre, mais aussi un art de mourir; d’ailleurs, aux XVIIe & XVIIIe siècles, de nombreux livres sur ce thème avaient pour titre «l’Art des Armes».
Dans toutes les civilisations, depuis l’antiquité, le combat entre des hommes armés a été la règle : par exemple le triomphe de l’Empire Romain a été dû à ses fameuses légions.
Pour retrouver l’origine de l’escrime telle que nous la concevons aujourd’hui, il faut remonter à la RENAISSANCE ITALIENNE, vers l’an 1500 : elle fit découvrir les arts au monde entier (une pensée pour Léonard de Vinci).
L’escrime en faisait déjà partie grâce à quelques livres écrits par des Maîtres Italiens :
1536 Marozzo.
1553 Agrippa,
1570 Grassi italien et Meyer (allemand)
1573 St-Didier, premier livre écrit sur ce sujet en langue française.
1547 : Duel Jarnac/La Chataigneraie : dernier duel judiciaire en France devant le Roi Henri II.
Une notion de traitrise est associée au nom de Jarnac depuis le XVIIe: c’est une ERREUR de l’histoire.
1567 : Ordonnances et statuts des Maîtres Joueurs et escrimeurs d’épée de la ville de Paris, confirmée par une Ordonnance de 1633, armoiries accordées à la Compagnie par Louis XIII, en 1656, confirmées en 1758 .
Les Rois de France apportèrent tous leur soutien aux Maîtres : Louis XIV, le premier, rompit la tradition des Maîtres italiens pour s’assurer les services d’un français, le Me Liancour: de nombreux Maîtres s’illustrèrent aux XVIIe & XVIIIe pour combler le retard pris sur les italiens : Besnard, Rousseau, Ph.de la Touche, Le Perche, Labat à Toulouse, puis Danet, La Boëssière père (l’inventeur du masque vers 1750), Navarre, Moreau à Nantes, Picard à Rouen, Prévost, Daressy à Agen.
1650 environ : création du FLEURET, 1e arme non pointue pour l’apprentissage.
A la fin du XVIIIe 2 personnages personnifient l’escrime française : Le Chevalier d’Eon de Beaumont, agent de Louis XV à St-Petersburg puis à Londres, escrimeur réputé ayant participé à l’élaboration du livre d’Angelo à Londres en 1763.
Le Chevalier de Saint-Georges, fils d’un noble français et d’une esclave noire à la Guadeloupe : très célèbre violoniste et compositeur apprécié, «coqueluche» du tout-Paris et du Tout-Londres vers 1775.
A Londres en 1786, a participé à une exceptionnelle rencontre avec la Chevalière d’Eon
1750 environ : création du MASQUE par le M° Laboëssière père.
1770 la grande Encyclopédie de Diderot & d’Alembert : elle y recense ce que «tout honnête homme du XVIIIe siècle» doit connaître : l’ESCRIME (avec 15 pages de textes et 15 de croquis) y figure à côté de l’équitation, la danse et la natation (rubrique : les ARTS mécaniques).
Le DUEL en France : la noblesse avait le privilège de porter l’arme au côté: elle en abusait et les morts se comptaient par milliers ; toujours interdit mais toujours toléré malgré des sanctions sévères jamais appliquées (2 exécutions capitales seulement dans toute notre histoire) il perdura jusqu’en 1918. Tous les édits royaux (40 pendant tout le XVIIe) n’eurent aucun effet : ni Louis XIII et Richelieu, ni Louis XIV, ni Napoléon ni les Républiques ne l’éradiquèrent.
l789 : la Révolution Française supprima les corporations et, surtout, le privilège de la noblesse :
Dès le début du XIXe et la fin de l’Empire, la bourgeoisie s’empara d’une tradition jusque là interdite : l’utilisation d’une arme blanche et l’apprentissage de l’escrime : dirigées par d’anciens grognards de Napoléon, les salles d’armes se multiplièrent dans les grandes villes ; quelques grands journaux ouvrirent une salle pour permettre aux journalistes de défendre leur plume avec leur épée ; Le Figaro à Paris, le Progrès à Lyon, La Voix du Nord à Lille ; Pairs de France puis sénateurs et députés eurent bientôt la même possibilité avec la création d’une salle au Sénat (remplacée par une buvette en 1945 !) et au Palais Bourbon qui existe encore (le Maître Castanet y enseigna pendant quelques années vers 1975).
1802 : Napoléon rétablit l’esclavage aboli par la Révolution Française : le Chevalier St-George disparaît du monde de la musique mais conserve une petite renommée dans celui de l’escrime.
1814 : l’armée française campe sous les murs de Madrid ! A la suite d’altercations répétées entre soldats français et italiens (enrôlés de force) les autorités décident de régler le différend par les Maitres d’Armes des 2 régiments : le M° Jean-Louis est opposé successivement à l5 Italiens : il tue les 4 premiers et blesse ensuite les 9 suivants : le Général arrête ce duel qui restera dans les annales (voir le livre du Me Vigeant ::
«un M° d’armes sous la Restauration»).
1852 : Création de l’Ecole de Gymnastique de Joinville (Ministère de la Guerre)
1870 : défaite de la France face à l’Allemagne ; l’Alsace et la Lorraine disparaissent du territoire français. Retentissement énorme dans la population et surtout dans l’armée.
1872 : la toute jeune III° république décide que l’enseignement de l’escrime sera obligatoire dans l’armée : une section ESCRIME est créée à l’Ecole de Joinville ; elle va accueillir chaque année près de 1000 recrues présélectionnées afin de doter chacune des 900 garnisons d’un Maître d’armes diplômé.
C’est le début de l’âge d’or de l’escrime française car ces jeunes Maîtres formés par 3 années d’un entraînement intensif vont acquérir une compétence inégalée et appréciée partout en Europe.
1877 : le Ministère de la Guerre édite un «Règlement d’escrime» avec croquis qui sera réédité tous les ans jusqu’en 1908; les termes fleuret et épée y sont indistinctement utilisés ; une nouvelle version modernisée paraîtra en 1908, toujours sous l’égide du Ministère de la Guerre, remplacée en 1933 par une version avec photos du Sous-Secrétariat d’État à l’Éducation physique.
1886 : quelques Maîtres parisiens (Jacob, Vigeant, Bergès, Robert, Prévost) redonnent force et vigueur à la Corporation en recréant «l’Académie d’Armes de Paris» qui deviendra l’»Académie d’Armes de France « en 1941 (existe encore de nos jours).
Vers 1890 : querelle "fleuret/épée" ; quelques bons tireurs de salle se font blesser, voire tués en duel, par des débutants n’ayant pris que « la leçon de la veille» ; quelques Maîtres (Baudry, Jacob, Spynewyn, etc.) préconisent une «escrime pratique» avec suppression des conventions du fleuret et l’apprentissage directement à l’épée.
1896 : premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne ; l’escrime y a toute sa place mais elle ne concerne que quelques pays d’Europe de l’Ouest et la Hongrie pour le sabre. Gravelotte, un français, est champion Olympique au fleuret.
1902: duels franco-italiens : une rencontre courtoise entre 2 M° Italiens (Vega & Pessina) et 2 Maîtres Français (Kirchhofffer & Lucien Mérignac) dégénère en un duel qui défraye la chronique.
1918 : retour des survivants de la guerre : en quelques mois, l’opinion publique évolue; le duel devient impensable pour ceux qui reviennent ; voir le dossier sur l’Excelsior qui , en 1911, valorisait le duel dans ses colonnes et qui en 1919 met en avant les galas d’escrime dans les stations chics de l’après guerre.
Vers 1950, le Maître Lacaze a écrit : «la grande guerre a tué le duel».
1920 à 1940 : le sport devient plus populaire mais l’escrime peine à se faire une place à côté du tennis, elle reste élitiste et a la réputation d’être onéreuse; un seul champion a une notoriété presque à égalité avec Suzanne Lenglen ou Carpentier : Lucien Gaudin, double champion Olympique en 1928.
1936 : Jeux Olympiques de Berlin, première grande épreuve disputée à l’épée électrique.
1943 : un ouvrage relate les résultats des compétitions qui ont eu lieu pendant cette année de guerre : on recense 2500 escrimeurs et on estime à 1500 le nombre de prisonniers qui l’étaient avant guerre.
1945 : en plus de la formation de M° d’armes par l’Armée, une possibilité complémentaire est offerte aux professeurs d’E.P.S. : 2 ans de formation à l’I.N.S. avec l’aide d’anciens M° de Joinville qui transmettent la tradition (M°Battesti, Heid, Cattiau, Lacaze....), leur permettent d’obtenir leur brevet et d’enseigner l’escrime dans les établissements de l’éducation nationale. Formation poursuivie aux CREPS de Dinard puis de Chatenay-Malabry.
1956 : J.O. de Melbourne : 1ère épreuve officielle au fleuret électrique : Christian d’Oriola est champion olympique pour la seconde fois et 5 fois champion du Monde.
Quelques grands Maître jalonnent l’escrime contemporaine :
- M° Ernest REVENU du cercle d’escrime de Melun : tous sports confondus, ce fut le premier club à décrocher un titre de champion d’Europe par équipes au fleuret devant Rome et Moscou vers 1976 (?)
- M° Pierre THIRIOUX emblématique formateur à Antibes puis à Fontainebleau des Maîtres militaires et patron du bataillon de Joinville.
- M° Raoul CLERY auteur d’un ouvrage en 1965 (avec réédition Que-sais-je en 1973) qui font référence.
Ils étaient issus tous les 3 de cette lignée des Maîtres militaires qui ont été l’honneur de notre corporation ; il faut y ajouter le M° Pierre LACAZE, non militaire mais qui s’est fait connaître et apprécier comme historien de l’escrime et Président de l’A.A.F.
Ancien Maître d'Armes et passionné d'antiquités,M°Jacques Castanet a toujours collectionné les objets liés à sa discipline : l'escrime.
A l'époque, entre deux leçons, il remarque avec regret que trop peu de temps est consacré à l'histoire de l'escrime et du duel.
Dès 1980, il décide de pallier à ce manque devant l'opportunité d'ouvrir une boutique près de Paris. Elle sera destinée à faire partager sa passion de l'escrime et de son Histoire,
l'Antiquaire de l'Escrime à Savigny/Orge
Au fil du temps, son épouse Jeanne-Élise et lui-même collectionnent de nombreux objets , tantôt précieux et rares, tantôt plus romanesques, mais toujours remplis d'Histoire.
Toujours accueillant, il ne se lasse pas de vous faire découvrir un riche patrimoine Français laissé en héritage et vous fait revivre les aventures de nos héros d'antan le temps d'une visite de son cru où se chevauchent tableaux, gravures et collections d'armes de toutes époques.
Maître Jacques Castanet se consacre aujourd'hui exclusivement à son magasin qui fait office de musée de l'escrime.
Pendant certaines compétions nationales ou internationales, il présente une sélection d'objets anciens (livres, armes, statuettes, cartes postales, documents divers...) à la demande, il propose ses conférences sur le thème ESCRIME/DUEL tout au long de l'année.
Exemples : le duel en France au XIX°, le chevalier Saint-George musicien escrimeur du XVIII° , le coup de Jarnac, les relations étonnantes et parfaitement méconnues entre l'histoire de France et l'histoire de l'escrime ....)
Véritable encyclopédie vivante, ce spécialiste vous apprendra que la botte de Nevers n'a jamais existé...
Le tout appuyé de nombreuses anecdotes, cela va sans dire !
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